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Il est en nous un trésor que nous n’avons de cesse de rechercher
Il est en notre savoir que cette cupidité ne nous sera pas reprochée
Si notre intention est aussi pure que l’objet imaginé
Si la force que nous employons fait de nous un mineur invétéré

Alors elle décuplera notre persévérance à creuser
Et l’éclat de cette lueur ne se ternira jamais
Alors cette lumière à chacun de nos pas sera renouvelée
Et jamais elle éblouira ces nouveaux yeux incrustés

Dans notre quête de l’insensé point de veau d’or à adorer
Seulement des pépites qu’il nous faut deviner
Dans les veines sèches de la pierre point de cristaux merveilleux
Seulement une étoile aux étincelles sacrées

Dans l’antre de la terre primaire nous creusons de nos mains
Aucun autre métal n’a cette capacité à révéler, ni même l’airain
Dans l’obscurité nous avançons à tâtons et à genoux
Aucune lumière pour nous éclairer sinon les rares scintillements de la voute

Nous découvrons aussi que cette richesse est convoitée
Et qu’il n’est point besoin de livrer bataille pour se l’approprier
Nous découvrons dans les yeux de nos compagnons une fortune cachée
Et que dans leur cœur un mystère s’est immiscé

Nous chercherons alors dans leurs regards les chemins perdus
Qui mènent sur les traces d’une vérité jusque là tue
Nous trouverons dans leur profondeur, un langage sans mot venant du cœur
Qui seul nous permettra de nous retrouver sans plus de labeur

Car seul notre cœur connaît la valeur de notre âme.
Car seul notre cœur sait parler à notre raison
Il libère notre esprit de tout ce qui l’enflamme
Pour que découvrions notre nouveau pays, notre nouveau Sion